Michaëla WATTEAUX

Biographie :
Après une scolarité au Lycée Jean de-La-Fontaine et des études à l’École supérieure d’arts graphiques Penninghen, Michaëla Watteaux est reçue au concours de l’IDHEC (28e promotion). Au début des années 1970, elle collabore au collectif H Lights, composé de Jean-Jacques Birgé, Philippe Danton, Thierry Dehesdin, Antoine Guerreiro et Luc Barnier, inventant les images projetées lors de concerts (Gong, Red Noise, Dagon…) et de spectacles d’avant-garde.
À la sortie de l’IDHEC, elle travaille d’abord comme assistante à la réalisation puis comme chef monteuse et directrice de production chez Hamster Productions notamment. Elle écrit et réalise ensuite des documentaires tels qu’Un ticket de métro pour la Chine, Il était une fois le maoïsme et Et BB créa la femme. Entre-temps, son court métrage Les Deux Cervelles est présenté au Festival de Cannes.
Avec Un ballon dans la tête, elle signe sa première fiction pour la télévision. Suivent plusieurs téléfilms, diffusés sur TF1 et France Télévisions parmi lesquels Féminin masculine qui traite du plafond de verre des postes de direction pour les femmes, Pour mon fils qui évoque la maltraitance, La Nuit des hulottes pour lequel elle est nommée au 7 d’or de la meilleure réalisation, Un impossible amour qui a pour thème central les amours cachées des prêtres, La Petite Fadette, adapté de George Sand, la saga estivale Les Secrets du volcan ou encore le polar Entre deux eaux.
En 2018, elle publie chez City Éditions le roman policier Dark Web sous le pseudonyme de Mia Leksson, un ouvrage précédemment édité sous forme numérique chez Librinova sous le titre Écrans meurtriers.
En 2020, son deuxième roman Obsession est publié chez City Éditions. Ce thriller prend pour point de départ une affaire non-élucidée de disparition d’enfant.
En 2022, son troisième roman, Memento Mori publié chez City Éditions sous le pseudonyme Mia Leksson, prend pour sujet le harcèlement scolaire et les violences faites aux femmes.
En 2025, Shell Shock publié chez Black Lab est une plongée dans le Paris des années folles où se croisent artistes et rescapés de la Grande Guerre. Un inspecteur de police cocaïnomane traque un tueur en série qui s’attaque aux téléphonistes de Gutenberg, organisant leur première grève.
Michaëla Watteaux a enseigné les techniques du scénario et de la réalisation à l’IDHEC puis la Fémis, au CEEA, au Cifap (Cifacom) et à l’ESRA Paris.
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Jeanne Duluc, jeune journaliste socialiste et féministe, s’est fait embaucher en ce début d’automne 1925 au Central téléphonique Gutenberg afin d’enquêter sur les difficiles conditions de travail des demoiselles du téléphone. L‘une d’entre-elles, Tatiana, est alors sauvagement assassinée. Ce meurtre, qui porte pour signature un masque déposé sur le visage défiguré de la victime, n’est pas sans rappeler celle du « Tueur des Halles », qui terrorise les femmes de la capitale depuis plusieurs mois. L’enquête est confiée à Paul Varenne, inspecteur dépendant à la cocaïne et à l’opium à la suite de ses blessures de guerre. Varenne ne croit pas à l’hypothèse du Tueur des Halles, ni même à la culpabilité de Mangrin, le gardien du Central téléphonique, rescapé des tranchées, sur lequel se portent les soupçons. C’est alors que survient un deuxième meurtre.
Dans le Paris des Années folles où se croisent artistes, écrivains, anciens combattants gueules cassées, dans un siècle où les femmes revendiquent l’égalité sociale, Varenne se lance dans une course éperdue pour identifier le tueur en série, alors que d’aucun autour de lui ne semblent finalement pas pressés de voir l’affaire élucidée.

