René MANZOR

Biographie :
« René Manzor apporte à son travail une vision rare et passionnée qui fait de lui un réalisateur à part dans le cinéma international. Il est particulièrement apte à transposer les émotions d’un script sur l’écran, de même qu’à créer une atmosphère unique dans laquelle ses personnages évolueront. »
Steven SPIELBERG (Los Angeles, 19 Février 1992)
IL ETAIT UNE FOIS
Dans le cinéma français, René Manzor occupe une place très à part. Il est l’enfant caché d’une union pelliculaire entre M. Night Shyamalan et David Fincher, entre Steven Spielberg et… J’avoue : je n’ai, en plume, que des références anglo-saxonnes ! Et c’est peut-être ce qui l’a amené à faire des films dans le monde entier : Canada, Brésil, Tchécoslovaquie, Afrique du Sud, États-Unis…
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LA TELE DOPEE A LA MANZORPHINE
Presque tous les grands cinéastes US des années 60/80 viennent de la télévision, ont fait leurs classes à la télévision. Pire, ils se sont servis de la télévision comme véritable « laboratoire », lieu de liberté, lieu de tous les possibles. Des cinéastes comme Steven Spielberg, Martin Scorsese ou Brian de Palma ont donné une énergie nouvelle à la série TV.
Cocorico, c’est la France qui va comprendre, en premier tout ce que René Manzor peut apporter au petit écran… Sans doute aussi parce que les producteurs réalisent que René Manzor est un « Monsieur Plus ». Pour le même prix, plus de trouvailles visuelles, plus d’intensité narrative, plus de sophistication et d’originalité. René Manzor est un « workaholic » (un drogué du travail). Il bosse, il prépare, il étudie, il imagine, il storyboarde, il maîtrise… Et, quand il arrive sur le plateau, il ne perd pas de temps, même s’il reste l’imagination en éveil constant.
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En 2000, deux producteurs viennent le trouver chez lui, à Los Angeles, avec un nouveau projet à écrire en anglais et en français : « MONSIEUR N ». Il va mettre beaucoup de lui dans ce « polar d’Empire » sur les derniers jours de Napoléon sur l’île de Saint Hélène. Mais le financement prend beaucoup trop de temps et il choisit, cette fois-ci, de ne pas réaliser. Il faut dire qu’à peine le scénario terminé, il est obsédé par une nouvelle idée qui lui trotte dans la tête, celle de son film le plus personnel et le plus abouti jusque-là : « DEDALES » avec Sylvie Testud et Lambert Wilson.
Mais, malgré la complexité d’écriture de « DEDALES », il reste constamment disponible, en tant que scénariste, pour Antoine de Caunes, le réalisateur qui tourne « MONSIEUR N » trois ans plus tard. René se trouve, d’emblée, très à l’aise dans ce simple rôle. Là encore, c’est l’expérience américaine qui joue. « J’ai trouvé ce scénario magnifique », a confié De Caunes, lors d’une interview. « Je n’ai jamais lu de scénario aussi bien écrit, aussi bien construit, bien articulé et bien dialogué, depuis que je suis dans le cinéma. Puis j’ai rencontré René… Je suis tombé sur un type extrêmement subtil, brillant et très, très bon scénariste ».
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DE SCÉNARISTE À ROMANCIER
Certains écrivains rêvent de faire du cinéma. René Manzor a toujours rêvé d’écrire des romans. « C’est la plus belle façon de raconter une histoire » a-t-il déclaré. « La plus directe. Il n’y a pas le moindre obstacle entre vous et le lecteur. Pas la moindre concession à lui faire. Il est votre complice. Ce n’est pas un spectateur, c’est un spect’acteur. En vous prêtant son imagination, il co-réalise votre histoire avec vous. »
Après le succès en 2012 de son thriller littéraire « LES ÂMES RIVALES », son second roman « CELUI DONT LE NOM N’EST PLUS » a obtenu le prix Polar du meilleur roman francophone au festival de Cognac en 2014. « DANS LES BRUMES DU MAL » est Nouvelle Voix du Polar 2016, « APOCRYPHE » a obtenu le Prix du Meilleur Polar des Petits Mots des Libraires 2019.
« À VIF » obtient le Grand Prix Iris Noir Bruxelles 2021 et le Prix de l’Embouchure 2022. « DU FOND DES ÂGES » obtient le Grand Prix du Polar 2023 de La Ruche et des Mots. Le dernier en date, « L’OMBRE DES INNOCENTS » obtient le Grand Prix du Polar 2024 de La Cigogne Noire.
René Manzor confirme que, avec une caméra ou un stylo, il est et reste avant tout un conteur.
par Gilles Gressard / La Provence
source : http://www.renemanzor.com/
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