Grégory LAIGNEL

Livre inscrit au concours du Prix de la Cigogne Noire 2023
Le centre de soin de suite et de réadaptation de Sarzeau est en émoi. Une de ses pensionnaires a été retrouvée morte dans la mare du parc. Accident ou suicide ? Tous s’interrogent, sauf un des résidents, Théodore Dagorn, un professeur érudit et policé qui a deviné qu’il s’agissait d’un assassinat. Bientôt, d’autres meurtres sont commis avec une ingéniosité diabolique par un tueur qui se plaît à laisser près des corps de curieux messages reprenant des extraits de la Bible. Est-ce un psychopathe, un illuminé ou un fou mystique qui prend ainsi le centre de rééducation pour son terrain de chasse ? Accompagné de la jeune capitaine Le Tallec, la fille de la première victime, Dagorn va mener une enquête, en parallèle de la police, démêlant peu à peu les écheveaux de toute cette sombre machination. Un vrai coup de coeur pour le duo d’enquêteurs complètement décalé : une jeune policière, au langage fleuri et aux manières expéditives, et un veuf courtois aux manières de dandy, universitaire aux facultés d’observation et d’analyse hors-normes…

« Je suis professeur d’histoire-géographie dans un collège à Thury Harcourt (Calvados). J’ai d’abord commencer par écrire des romans historiques avant de me tourner peu à peu vers le roman policier. On dit toujours que lire est un formidable moyen de s’évader, mais je peux vous assurer que cela marche encore mieux lorsqu’on imagine, rédige et raconte une histoire.
J’aime organiser tout un scénario, penser à un nouvel univers avec des personnages, principaux ou secondaires, que j’essaye de rendre les plus vivants possible. J’ai un malin plaisir à tenter de perdre mes lecteurs sur de fausses pistes. Mes habitudes d’historien de croiser mes sources et d’approcher au plus près de la vérité sont remobilisées lorsque j’écris un polar : je vais sur les lieux de mon récit pour m’imprégner de l’endroit, je fais des recherches sur l’architecture, la faune et la flore locales. Je questionne des médecins, des scientifiques, des policiers et juges pour rendre mon roman le plus plausible. Et c’est seulement ensuite que j’embarque mes lecteurs dans mes récits. »